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Pour le sénateur Jean-François Rapin, la colère des agriculteurs était prévisible

Dans un communiqué de presse, Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes au Sénat, indique avoir multiplié les mises en garde sur l’impact redoutable pour les agriculteurs de la dernière réforme de la politique agricole commune.

« J’ai tiré la sonnette d’alarme à de multiples reprises » : voilà en résumé ce qu’indique dans un communiqué de presse, Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes au Sénat. Celui-ci indique que cette dernière, au cours des sept dernières années, a pris quatre résolutions pour demander un renforcement de la politique agricole commune (PAC). Elle a aussi travaillé conjointement avec la commission des affaires économiques pour établir quatre rapports d’information destinés à mettre en garde contre les effets prévisibles de la réforme de la PAC.

Une étude d’impact réclamée en vain

Également dans le collimateur de Jean-François Rapin, la stratégie dite « de la ferme à la table ». « Dès sa présentation, la commission des affaires européennes s’est alarmée de ses conséquences sur la production agricole européenne, souligne le sénateur. Nous avons réclamé, sans succès à ce jour, une étude d’impact. »

Autre pierre d’achoppement : les négociations de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. « Il faut mettre fin à la concurrence déloyale dont sont victimes les agriculteurs, insiste le sénateur du Pas-de-Calais qui conclut : Notre seul tort est d’avoir eu raison trop tôt. Il est malheureux que nous n’ayons pas été entendus. La Commission européenne doit prendre ses responsabilités et infléchir dès aujourd’hui sa politique agricole. »

 

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