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A Orléans, Xavier Bertrand (LR) a présenté son nouveau mouvement et parlé de la réforme des retraites (La République du Centre)

Le président du conseil régional des Hauts-de-France a lancé son mouvement « Nous France » le 1er octobre 2022. Il l’a présenté à Orléans jeudi 2 mars et a profité de l’occasion pour parler de la réforme des retraites.
Le président du conseil régional des Hauts-de-France et ex-candidat à la primaire des Républicains était en meeting, jeudi 2 mars, au Novotel d’Orléans.

Xavier Bertrand a présenté son nouveau mouvement « Nous France » et n’a pas manqué d’échanger avec les personnes présentes sur la réforme des retraites qu’il juge nécessaire, mais « injuste ».

Jean-Pierre Door, délégué régional de « Nous France » lancé le 1er octobre 2022, ancien député LR du Loiret et maire de Montargis, a évoqué une volonté de « construire la droite avec le centre », tout en ayant « une personnalité totalement exclue des extrêmes ».

Xavier Bertrand, qui a défendu « le respect de l’autorité » et « le travail », s’est aussi adressé à ceux « qu’on ne veut pas oublier, ceux qui sont au milieu, les classes moyennes ».

Mettre de la « justice » dans la réforme

L’ancien ministre a rapidement embrayé sur la réforme qui mobilise les Français depuis plusieurs semaines, opposés aux propositions du gouvernement.

« Cette réforme, on en a besoin. Nous devons travailler plus longtemps, mais si nous ne mettons pas de justice, il ne faut pas s’étonner que les Français la repoussent », assure Xavier Bertrand.

Pour que la réforme soit davantage acceptée, il soutient que « trois conditions » doivent être respectées : pouvoir partir à la retraite à taux plein avec 43 années de cotisation ; accélérer la fin des régimes spéciaux ; permettre aux femmes qui n’ont pas tous leurs trimestres de partir à la retraite avant 67 ans.

« Changer le regard sur l’âge »

Dans l’assemblée, des chefs d’entreprise, professionnels de santé, agriculteurs, retraités… Didier, 65 ans, a partagé sa volonté de continuer à travailler afin de « subvenir aux besoins de [ses] enfants », mais il s’interroge : « Quelles seraient les mesures nécessaires pour embaucher quelqu’un comme moi ? ». « Il faut changer le regard sur l’âge », estime le président de « Nous France ».

Pour lui, l’employabilité passe aussi « par la formation et l’adaptation du poste de travail ». Autre point abordé par un jeune chef d’entreprise de 36 ans : la retraite par capitalisation. La condition des médecins libéraux de proximité a aussi fait l’objet d’échanges, appuyés par le témoignage d’une professionnelle de santé de 69 ans. Ce meeting aura-t-il été un bon moyen pour Xavier Bertrand de préparer le terrain pour les élections présidentielles de 2027 ?

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