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Sophie Gaugain invite élus augerons et population à parler réchauffement climatique ce jeudi (Ouest-France)

​A l’invitation de la vice-présidente de Région, Sophie Gaugain, maire de Dozulé (Calvados), Benoît Laignel, membre du Giec normand, viendra parler réchauffement climatique en proximité, jeudi 12 janvier 2023, à partir de 17 h, à la salle des fêtes de Dozulé. Cette réunion est non seulement ouverte aux élus, mais également à toute la population.

Article par Ouest-France : https://www.ouest-france.fr/normandie/dozule-14430/sophie-gaugain-invite-elus-et-population-a-parler-rechauffement-climatique-ce-jeudi-68c3e114-8dac-11ed-8453-f833f2a73d4e

Benoît Laignel, vice-président de l’Université de Rouen Normandie, professeur en géosciences et environnement, a accepté l’invitation de la vice-présidente de la Région Normandie, Sophie Gaugain, maire de Dozulé (Calvados) pour présenter les conclusions du rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) normand rendu il y a un an, et qui continue de s’enrichir au fil des mois, de nouvelles études. L’enjeu de la Région que chaque citoyen, chaque élu dispose d’une information concrète, dédiée à son territoire, sur l’évolution climatique à horizon 2100. « Le changement climatique n’est pas un phénomène global lointain, le réchauffement climatique est une réalité en Normandie », veut convaincre Benoît Laignel.

Trois questions à Sophie Gaugain, vice-présidente de la Région, maire de Dozulé.

Pourquoi cette rencontre avec un expert de l’environnement à Dozulé ?

J’ai invité Benoît Laignel, vice-président de l’Université de Rouen Normandie, professeur en géosciences et environnement, il est également coprésident du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) normand pour qu’il nous livre les premières conclusions des travaux réalisés par le Giec qui s’est enrichi depuis un an, d’études. J’ai souhaité cette réunion décentralisée, en proximité, pour permettre aux élus du pays d’Auge mais aussi à tous ceux qui souhaiteraient venir, comme au public, de recevoir la même information, et qu’ensemble, nous réfléchissions à des solutions.

Pourquoi c’est si important de venir à la rencontre en proximité ?

C’est la volonté de la Région de vouloir faire œuvre de pédagogie, de régionaliser les connaissances scientifiques et techniques en livrant ce que l’on sait avec des données objectives, du climat à l’horizon 2100. En proximité, c’est plus palpable. C’est une vision à 360° sur chacune des facettes impactées par le réchauffement climatique. Tous les éléments naturels sont impactés : l’eau, l’air, les sols, et ses conséquences sur l’agriculture, la mobilité. En proximité, les données deviennent concrètes, et les solutions pour atténuer les effets du changement ou bien s’y adapter sont à trouver ensemble et dès maintenant.

Quelle suite sera donnée à cette réunion ?

La Région travaille déjà sur ses questions environnementales, c’est ainsi que nous avons pris la décision de déplacer le camping de Quiberville (Seine-Maritime). Ce sont des décisions immédiates et concrètes que nous devons prendre collectivement, et c’est pourquoi il est important que chacun ait le même niveau d’information. La question de l’eau dans l’Orne va se poser très concrètement avec la sécheresse annoncée, et là encore, cela impactera la vie de chacun au quotidien. Nous ne voulons pas être anxiogènes, nous voulons au contraire montrer que des solutions existent et c’est ce à quoi nous travaillons à la Région, de façon transversale et collectivement.

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