« Nous France » ne courra pas après les extrêmes, jamais
« J’ai toujours la même énergie et la même envie de porter mes idées », a lancé l’ancien ministre, éliminé de la présidentielle de 2022 dès l’étape de la primaire des Républicains. « ‘Nous France’ sera une force collective, c’est peut-être ce qui m’a fait défaut », a-il estimé. Xavier Bertrand, que beaucoup voient déjà candidat à la prochaine présidentielle, a assuré qu_' »avant 2027, il va falloir apporter des solutions aux problèmes des Français »._
S’il reste membre des Républicains, avec « Nous France » il veut « parler à l’ensemble des Français », notamment aux classes moyennes qui seront « une priorité », et « travailler en dehors des rendez-vous électoraux ». Se décrivant comme « un homme de droite social, gaulliste », il a promis que « ‘Nous France’ ne courra pas après les extrêmes, jamais » et dira « non à toute idée mortelle d’union de la droite et de l’extrême droite ». Xavier Bertrand a ainsi durement critiqué le RN et l’« incompétence » de ses dirigeants : « Les imaginer à la tête du pays ? jamais ! » a-t-il assuré.
Je suis prêt à m’engager pour soutenir une réforme des retraites si la justice est au rendez-vous
Il a aussi prôné de se battre « pour l’ordre » car « si rien n’est fait d’ici 2027 (…) le repli sur soi, voire des affrontements risquent de voir le jour ». Abaissement à 15 ans de la majorité pénale, « République des territoires », combat pour la laïcité ou « écologie des solutions », l’ancien candidat à la primaire a longuement repris ses propositions de campagne, critiquant « l’idéologie wokiste ». « Faut-il que nous soyons tombés bien bas pour voir Sandrine Rousseau jouer un rôle grandissant dans l’espace public » a-t-il lancé sous les applaudissements.
Et « nous allons parler à ceux qui travaillent, parce qu’en France on ne gagne pas assez quand on bosse », a-t-il ajouté, reprenant son idée de « prime au travail » couvrant une partie des charges salariales. Quant aux retraites « je suis prêt à m’engager pour soutenir une réforme si la justice est au rendez-vous » et « si ceux qui sont abîmés par le travail peuvent partir plus tôt », a-t-il lancé, appelant l’exécutif à la concertation.