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Présidentielle : à Bordeaux, Xavier Bertrand assure se battre « jusqu’au bout » (Sud-Ouest)

Le président de la Région Hauts-de-France bat les dernières estrades. Personne ne lui reprochera de ne pas avoir mouillé le maillot jusqu’au bout pour Valérie Pécresse

Article par Sud Ouest : https://www.sudouest.fr/politique/presidentielle-a-bordeaux-xavier-bertrand-assure-se-battre-jusqu-au-bout-10512683.amp.html

Article de Xavier Sota

«À quoi ça sert que vous soyez là ce soir?», lance Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, probablement le plus actif des porte-parole de Valérie Pécresse, candidate LR en perdition. La centaine de militants bordelais ayant bravé la pluie pour assister à une des ultimes réunions de campagne ont eux aussi formulé cette interrogation dans les mêmes termes. La campagne semble avoir déraillé.

C’est donc à Xavier Bertrand, probablement le plus préparé à cette élection, mais qui n’a pas passé le cap de la primaire à droite, qu’incombe la charge d’insuer un peu de baume au cœur flageolant des troupes. Le Nordiste ache un certain savoir-faire. En sport on appelle ça remonter un vestiaire. Alors, même si les dés sont jetés: «Chez les Gaullistes, on résiste. On se bat, jusqu’au bout, pour nos convictions, nos valeurs, nous avons le meilleur programme et sommes les seuls capables de gouverner.»

Première priorité: «Remettre de l’ordre dans le pays. Dans nos rues, dans nos comptes.» Retour des peines planchers, mise en place de quotas migratoires… Mais il trace une frontière: «L’étranger n’est pas un danger par nature. Personne ne doit être jugé sur sa couleur de peau, sa religion ou son prénom». Et prévient: «Zemmour, Le Pen ne cherchent pas à régler les problèmes, ils ont besoin des problèmes pour exister. Les régler, ce serait scier la branche sur laquelle ils sont assis.»

Avant de livrer un plaidoyer «pour la valeur travail. Je préfère l’escalier social à l’ascenseur parce qu’il est en panne et qu’avec les escaliers il faut faire un effort

Une revue de détail d’un programme qui n’a trouvé que peu d’écho: pouvoir d’achat, autorité, territoires… Et en prime, un coup de grie au sortant: «Emmanuel Macron ne comprend pas les Français. J’en ai assez d’entendre qu’il a géré des crises. Deux ont été provoquées par lui-même: les retraites et les gilets jaunes!» Avant de conclure: «On est un grand pays parce qu‘on continue à le vouloir » Une formule applicable au parti. 

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