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Castelnaudary, Pascal Coste : « Valérie Pécresse veut inverser la décroissance » (La Dépêche)

Pascal Coste, soutien de Valérie Pécresse, est venu en Lauragais, évoquer le programme de la candidate aux élections présidentielles.

Article par La Dépêche : https://www.ladepeche.fr/2022/02/25/pascal-coste-valerie-pecresse-veut-inverser-la-decroissance-10133594.php

Article de Gladys Kichkoff

Il est le Monsieur agriculture pour la campagne de Valérie Pécresse, candidate LR aux présidentielles. Pascal Coste, président du conseil départemental de Corrèze et délégué régional Nous France de Nouvelle-Aquitaine était en visite dans l’Aude. A Sainte-Eulalie, il a rencontré Philippe Cazes, vigneron, et Gilles Foussat, président du cru Malepère. A Castelnaudary, Jean-François Naudi, président d’Arterris et les organisations professionnelles agricoles dont la FDSEA et son président Jean-Pierre Alaux. Il évoque l’équilibre entre la ville et la campagne indispensable selon Mme Pécresse qui lui accorde une place importante dans son projet.

L’arme alimentaire

« L’agriculture et la ruralité sont au cœur d’un sujet de société. On connaît depuis 10 ans un déclin de l’agriculture. On importe 26 % de la viande bovine que l’on consomme, 60 % des fruits et légumes, un tiers de la production biologique. Retrouver le chemin de la production passe par des prix payés au producteur, un grand choc de simplification administrative, un choc d’investissement. Il faut que l’Etat aide un peu plus les outils de transformation qui maintiennent de l’activité sur le territoire » relève M. Costes, en référence à Arterris et son usine de semences, qu’il a visitée le matin même. « Le choc d’investissement passe par l’aide pour la modernisation des exploitations mais aussi sur une aide à l’ensemble des filières« . Il poursuit avec « l’autre priorité de Valérie Pécresse : le stockage de l’eau récupérée l’hiver pour continuer à produire, dans un contexte de réchauffement climatique. Pour elle, pas d’interdiction non plus sans solution. On n’interdit pas une molécule si on n’a rien pour la remplacer. On va manquer de nourriture dans notre pays et en Europe si on continue avec toutes les directives aujourd’hui pratiquées. Valérie Pécresse a les capacités pour faire en sorte que notre pays redevienne un grand pays agricole et que l’on gagne le pari de la souveraineté alimentaire. On voit bien que tous les grands pays qui pèsent sur la scène internationale ne sont pas seuls ceux qui ont l’arme dissuasive nucléaire mais aussi ceux qui ont l’arme alimentaire et cela deviendra de plus en plus vrai ».

« Investir dans la ruralité »

M. Coste revient avec les diverses pénuries et lance une mise en garde : « On peut manquer aussi d’alimentation. Les Français sont capables de consommer des produits d’importation qui ne sont pas produits dans les conditions que l’on impose aux agriculteurs français. Ce n’est pas possible durablement. Il faut arrêter de laver plus blanc que blanc en France. Ne nous mettons pas plus de boulets que l’Union européenne ne nous en met. Quand on parle alimentation, il convient de rappeler que 8,5 millions de Français ne mangent pas à leur faim. Il faut donc faire très très attention et refaire confiance à nos agriculteurs pour nourrir en quantité et en qualité la population afin que tout le monde retrouve une alimentation correcte dans ce pays ». Il poursuit avec la question de la ruralité sur laquelle Mme Pécresse pose plusieurs principes : « 1 € investi dans la politique de la ville, c’est 1 € dans celle de la ruralité, – aujourd’hui, c’est 0,45 €. Cela permettra d’investir massivement sur nos territoires. Mme Pécresse est aussi pour le maintien des services. Elle propose que l’on en ferme plus de classe sans l’autorisation du maire, que l’on crée les médecins juniors pour lutter contre les déserts médicaux. Leur dernière année de spécialisation, les médecins exercent sur les territoires en déprise médicale ou dans les maisons pluridisciplinaires de santé. Cela nous permet d’avoir, dans deux ans, 4 200 médecins. Il faut quand même savoir que dans 85 % des médecins s’installent en fonction de leur lieu d’externat ». Et de terminer avec « la réforme de l’Etat, que L’Etat s’occupe de ce qui est régalien – santé, sécurité, éducation…- et qu’on fasse confiance aux élus locaux, aux maires, aux Départements, aux Régions. Il faut aussi redonner du pouvoir aux préfets, qu’ils redeviennent patrons dans un département ». C’est le projet de Valérie Pécresse. Son projet, c’est la justice, un rééquilibrage. ».

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